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dimanche 20 octobre 2002

 

Au cours de deux dernières années, une initiative d'inauguration des travaux a eu lieu à Timmins et les environs. Workforce 2000: Building Economic and Employment Partnerships a été lancé à titre de projet de partenariat entre Mamo Wichi Hetiwin Employment and Training et de nombreuses agences et entreprises de la collectivité, y compris Le Centre de développement (SADC), Mamo-Nuskometiwin, Timmins Native Friendship Centre, Wabun Tribal Council, la chambre de commerce de Timmins, Toronto School of Business, Northern College of Applied Arts & Technology, la corporation de développement économique de Timmins, Falconbridge, Tembec et Northern Telephone.

 

Besoin du projet :
Un des segments de la polulation qui enregistre la croissance la plus rapide est la population autochtone. Son taux de croissance démographique est trois fois plus important que celui de la population non autochtone. Ces statistiques constituent une préoccupation de première importance au nord de l'Ontario puisque de nombreuses collectivités des premières nations sont situées ici ainsi qu'au sein de la vaste population autochtone urbaine. Par exemple, on évalue que dans la ville de Timmins, la population autochtone constitue10 % de la population totale.

 

Les membres du comité d'orientation présentés ci-dessus ont uni leurs forces afin d'aborder les questions liées à la croissance de la population autochtone et aux injustices apparentes au sein de la main-d'oeuvre à l'égard de l'emploi pour les autochtones. Les autochtones diplômés ne trouvaient pas de travail et le taux de chômage, dans l'ensemble, était deux fois plus élevé chez les travailleurs autochtones que chez les travailleurs non autochtones.

 

Les partenaires de Workforce 2000 se sont engagés à faciliter le processus de :
1. Sensibilisation du secteur local d'entreprises aux bénéfices liés à la création de partenariats économiques et en matière d'emplois avec les autochtones.
2. Sensibilisation des gens au sujet des différences culturelles entre les autochtones et les non autochtones à l'égard des communications sur le lieu de travail, des aptitudes de recherche d'emploi, et ce, pour offrir une possibilité aux candidats d'entrer en contact avec des employeurs potentiels.

 

Activités principales

 

Workforce 2000 a organisé une conférence pour explorer les partenariats entre les autochtones et les non autochtones. Tenue à Timmins, la conférence Workforce 2000, à laquelle 200 participants locaux et régionaux ont assisté, était la première conférence de cette nature au nord de l'Ontario. Cette conférence a lancé une série d'activités, y compris des ateliers et des séances de formation conçus pour promouvoir la sensibilisation et la compréhension à l'égard des partenariats possibles entre les autochtones et les non autochtones.

 

L'accueil réservé à la conférence de 2000 était tellement positif qu'une deuxième conférence a été lancée en avril 2001 et, encore un fois, 200 délégués de la région et de toute la province ont consacré trois jours à comprendre les dynamiques des partenariats et les outils nécessaires pour les mettre en oeuvre.

 

On a offert aux employeurs des notions sur l'histoire des autochtones et sur leur culture afin qu'ils comprennent davantage les questions culturelles qui pourraient les empêcher d'engager des travailleurs autochtones. Les participants autochtones ont appris à accéder à la main-d'oeuvre conventionnelle à l'aide d'ateliers au cours desquels on a exposé les attentes des entreprises en vue. Sur une plus grande échelle, on a renseigné les dirigeants des collectivités sur les partenariats d'affaires entre l'industrie et les collectivités des premières nations et sur la façon dont leurs propres collectivités et leurs propres secteurs d'activités peuvent procéder afin de forger des partenariats qui seront mutuellement avantageux.

 

Quelques partenariats fructueux

 

En plus d'avoir lancé les deux conférences principales, Workforce 2000 a organisé de nombreux autres événements, à plus petite échelle, destinés à bâtir des partenariats.

 

1. Deux ateliers d'une journée conçus pour donner aux propriétaires d'entreprises une meilleure connaissance de la culture et de la main-d'oeuvre autochtone (40 entreprises ont participé).
2. Le maire et le conseil ont annoncé La semaine de sensibilisation aux cultures autochtones (du 2 au 5 avril 2001 et du 8 au 12 avril 2002).
3. Ateliers pour les propriétaires d'entreprises et pour le grand public avec le conférencier invité Gordon Peters, directeur du Centre for Indigenous Sovereignty et ancien vice-chef de L'Assemblée des Premières nations de l'Ontario (50 participants).
4. Séances éducatives pour les diplômés autochtones afin qu'ils comprennent mieux les attentes de la « main-d'oeuvre conventionnelle ». 
5. En 2001 des représentants autochtones ont été nommés à la chambre de commerce de Timmins
6. Les représentants de la chambre de commerce de Timmins siègent au comité POW WOW du nord-est de l'Ontario.
7. L'assemblée de partenariat pour la réunion des chefs de nation Nishnawbe Aski du 20 mars 2002.
8. Les discussions sur le commerce sont ouvertes entre la chambre de commerce de Timmins et les collectivités côtières de la baie James.
9. Le Northwest Development Network envisage actuellement la possibilité de lancer une initiative similaire dans sa région.

 

Les appuis à l'initiative et aux ideaux de partenariat qu'elle met de l'avant se sont multipliés. Le parrainage du secteur privé provenant d'entreprises telles que Falconbridge, Tembec, Northern Telephone, Weyerhauser, Union Gas, Toronto School of Business, Trans Canada ainsi que de nombreux ministères du gouvernement et de la ville de Timmins témoignent d'un engagement ferme de la collectivité à poursuivre les objectifs de Workforce. Déjà, les relations se sont améliorées entre l'administration municipale et les autochtones.

 

En plus de l'annonce de La semaine de sensibilisation aux cultures autochtones du maire de Timmins, Jamie Lim, la ville est devenue un partenaire de planification actif pour l'initiative Workforce 2000 et les dialogues ont repris entre les organismes autochtones urbains et le conseil municipal. Récemment, le réseau Aboriginal Peoples Television Network a tourné, pendant trois jours, ce qui consistera en deux documentaires de deux heures et demi décrivant l'initiative Workforce 2000 qui seront présentés dans le cadre de leur émission habituelle Aboriginal Voices.

 

Conclusion

 

Workforce 2000 est un mouvement issu de notre collectivité du nord-est. Les groupes des secteurs privés et publics qui dirigent le mouvement travaillent afin d'offrir de meilleures possibilités d'emploi pour établir de solides les relations entre les collectivités autochtones et non autochtones.

 

Le comité d'évaluation de Workforce 2000 s'est engagé à poursuivre les partenariats réalisés à l'aide de cette initiative. Il est évident qu'il faudra plus que quelques années pour que ce genre de développement communautaire des partenariats entre les autochtones et les non autochtones et pour que la compréhension des différences culturelles soient obtenus. la compréhension des différences culturelles ne pourront être atteints à l'intérieur de deux années. Il s'agit d'une processus continu de développement des collectivités continu. Il s'agit d'un mouvement qui entraînera un changement de paradigme et son succès nécessite un engagement complet de la part des collectivités, des organismes et des personnes.

 

Le comité de Workforce 2000 s'est engagé à encourager le changement d'attitude qui entraînera de meilleures possibilités d'emploi pour la main-d'oeuvre autochtone et un partenariat plus solide entre nos deux collectivités.

 

Les idéaux et les objectifs du partenariat sont exemplaires et l'initiative que nous mettons de l'avant est opportune. Il s'agit d'un mouvement unique qui, selon moi, bénéficiera à toutes nos collectivités du nord de l'Ontario, notamment à nos secteurs économiques et à nos partenaires autochtones. En effet, les questions que nous abordons sont celles qui préoccupent tout le nord de l'Ontario. Le fait de travailler ensemble pour relever nos défis nous permettra de progresser et de prospérer.

 

Pourquoi une histoire d'une réussite de la SADC ?

 

Le Centre de développement est un partenaire fondateur de Workforce 2000. Nous avons investi de l'argent dans les deux conférences principales et notre personnel a fait partie intégrante du comité d'évaluation pendant trois ans et siège sur plusieurs sous-comités, y compris celui de l'avancement et des finances. Nous avons contribué à faire participer FedNor à titre d'important partenaire financier et nous avons travaillé pour faire en sorte de recevoir également d'autres partenaires à la table de planification. Une présentation donnée lors de la conférence Northeast Development Network de la SADC en octobre 2001 a encouragé le Northeast Development Network à lancer une initiative similaire dans leur région.